Olivia Dorato, auteur, compositeur et interprète de « L’enfant et le Pirate Blanc », la chanson qui nous accompagne pour la mission « Les Voiles Blanches » menée au profit des enfants hospitalisés et de La Fondation Lenval, revient sur les raisons de son engagement et la façon dont elle l’a composée pour le Pirate.
« J’ai eu l’honneur d’être contactée par le Pirate Blanc pour m’engager à ses côtés, et je n’ai pas hésité une seule seconde à dire “OUI ! ».
Ayant moi-même vécu quelques semaines à l’hôpital étant plus jeune (pendant lesquelles je devais digérer la nouvelle que j’étais désormais diabétique de type 1), je sais à quel point on peut se sentir seul dans notre environnement et notre douleur.
Alors bien évidemment lorsque l’on me propose de venir essayer d’apporter du réconfort et de la lumière à tous ces enfants, j’embarque directe sur le voilier du Pirate Blanc.
En plus de ça, qui n’a jamais rêvé de voir débarquer devant soi un pirate stylé avec les bras remplis de coffres ? Au moment d’écrire ma chanson « L’Enfant et le Pirate Blanc », ce qui m’a d’abord et avant tout inspiré était mon propre parcours au sein d’un hôpital.
Juste avant de commencer à composer, j’ai synthétisé en une phrase le thème de la musique : “le voyage de l’enfant à l’hôpital”.
Pour moi, c’était très clair et c’était une jolie façon d’envisager la mission du Pirate Blanc.
Étant une adepte de la positivité, je voulais à tout prix apporter une touche d’espoir qui est d’ailleurs bien plus qu’une perspective, puisqu’à la fin de la chanson, l’enfant peut enfin sortir de l’hôpital en étant libre.
C’est vraiment le cheminement que je souhaite à chaque personne qui a un jour l’infortune d’effectuer un « voyage à l’hôpital ».
De cette façon, vous remarquerez qu’en adéquation avec les paroles, la musique est également évolutive.
Elle débute d’abord avec quelques accords mélancoliques au piano jusqu’à ce que l’on croie que le coeur de l’enfant cesse de battre, puis la vague d’espoir submerge le tout et on retrouve des instruments beaucoup plus dynamiques avec des petits riffs de guitare et un rythme de batterie qui passe de binaire à ternaire.
En plus de ça, je pense que cette chanson peut résonner à travers n’importe quelle personne, peu importe son âge. »
Photo © Romain Fondacaro
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